L'art est dans les détails ! Les parures et les ornements de Jean Paul Gaultier vont bien au-delà du simple vêtement, touchent directement nos inconscients collectifs, nos mémoires ancestrales, nos siècles de guerrières passés... Un voyage fascinant !
Exposition JPG au Grand Palais jusqu'au 3 août 2015
Rien n'est hasard, tout a un sens, une origine, seul les gestes justes valent la peine... Je fuis le vide, l'esthétisme tendance, les mots sans réfléchir, les actions sans émotions ! Je n'ai pas besoin d'un chemin tout tracé dans quelques magazines, pour me vêtir, j'ai besoin de vibrer devant des parures qui éveillent mes sens et mon coeur. Je n'ai besoin de personne non plus pour me déshabiller, j'ai juste l'envie profonde d'un chevalier, sensible, fort et effronté, qui ne rêve que d'arracher les agrafes de mon armure, toutes les nuits au coin du feu intense, abreuvés de vins sublimes, sans jamais se lasser de me délasser...
Rien n'est plus fort que de se sentir connectée à notre nature profonde, à notre histoire lointaine trop souvent endormie dans l'ombre de nos inconscients, à nos vies passées qui ont construit nos âmes actuelles. Se glisser dans ces habits, accumuler ces bijoux et en sentir le poids, s'enrouler dans des couches épaisses, couvrir son corps à l'extrême de cuirs, de dentelles, de fourrures et d'acier, et se souvenir...
Se souvenir que nous sommes fragiles depuis la nuit des temps, et qu'il fallait bien un rituel pour convoquer toutes nos forces à l'approche des combats, de l'hiver trop froid, de l'agonie quand l'amour est absent trop longtemps, de la fébrilité extrême quand il revient brûler... Le vêtement est intensément signifiant et bien loin d'un geste anodin ! Et rien ne change, nous sommes les mêmes, les siècles passés n'existent pas, nous avons gardé les peurs ancrées, le même besoin de cacher nos troubles, brouiller les pistes, tout en exaltant la puissance de nos instincts.
Le spectacle était sublime, inspirant, la beauté du monde est juste là, puissant élixir ! Je peux encore courir sur les vastes plaines de Mongolie au coucher du soleil, les forêts moyenâgeuses me semblent proches, les cathédrales abritent toujours mes prières, et je sens le coeur d'Yseut me guider au-delà des brouillards, vers l'amour essentiel... So.
Rien n'est plus fort que de se sentir connectée à notre nature profonde, à notre histoire lointaine trop souvent endormie dans l'ombre de nos inconscients, à nos vies passées qui ont construit nos âmes actuelles. Se glisser dans ces habits, accumuler ces bijoux et en sentir le poids, s'enrouler dans des couches épaisses, couvrir son corps à l'extrême de cuirs, de dentelles, de fourrures et d'acier, et se souvenir...
Se souvenir que nous sommes fragiles depuis la nuit des temps, et qu'il fallait bien un rituel pour convoquer toutes nos forces à l'approche des combats, de l'hiver trop froid, de l'agonie quand l'amour est absent trop longtemps, de la fébrilité extrême quand il revient brûler... Le vêtement est intensément signifiant et bien loin d'un geste anodin ! Et rien ne change, nous sommes les mêmes, les siècles passés n'existent pas, nous avons gardé les peurs ancrées, le même besoin de cacher nos troubles, brouiller les pistes, tout en exaltant la puissance de nos instincts.
Le spectacle était sublime, inspirant, la beauté du monde est juste là, puissant élixir ! Je peux encore courir sur les vastes plaines de Mongolie au coucher du soleil, les forêts moyenâgeuses me semblent proches, les cathédrales abritent toujours mes prières, et je sens le coeur d'Yseut me guider au-delà des brouillards, vers l'amour essentiel... So.
Exposition JPG au Grand Palais jusqu'au 3 août 2015